Superbe, grand et ancien miroir de l'artiste Mithé Espelt (1923-2020), la créatrice des miroirs enchantés.Ce très rare miroir de forme ronde a été fabriqué à la main dans les années 1950-1960 très certainement en début de sa carrière.
Il est en céramique émaillée et est magnifiquement orné d'un décor de rectangles et de petits points par alternance représentant les rayons et l'éclat du soleil. La couleur mélangeant le jaune et le vert varie selon la luminosité de la pièce, et donne à cette oeuvre toute sa splendeur.Le dos est couvert d'une feutrine verte caractéristique spécifique et signature représentative des oeuvres de Mithé Espelt, qui évitait volontairement de signer ses œuvres, souhaitant que ses créations parlent d’elles-mêmes. Modèle très rare à saisir!
Descriptif:
- Style :
Middle Century.
-Dimensions :
- 25 cm de diamètre pour l'ensemble. .
- 13,5 cm de diamètre pour le miroir.
- 2 cm de d'épaisseur.
- Matériaux :
Céramique , émail.
- Etat: Excellent état pour ce magnifique miroir de Mithé Espelt.
Pas d'éclats, pas de fêlures , il a été magnifiquement conservé. Traces d'usage normal de la feutrine verte au dos.
(voir les nombreuses photos qui font partie intégrante de la description)
- Envoi soigné et sécurisé avec numéro de suivi contre signature et avec assurance via Colissimo ou UPS.
Biographie de l'artiste:
Mithé Espelt - Marie Thérèse Espelt (1923-2020), artiste et céramiste française, est reconnue pour ses créations raffinées et poétiques, notamment ses célèbres miroirs ornés de mosaïques et de motifs en céramique. Souvent décrite comme discrète et mystérieuse, elle a marqué le design du XXe siècle avec des œuvres qui transcendent le fonctionnel pour devenir de véritables objets d’art.
Une enfance au cœur de la Provence, née en 1923 à Lunel, dans le sud de la France, Mithé Espelt grandit dans un environnement baigné par la lumière et les couleurs de la Provence. Elle grandit dans un milieu artistique grâce à son père sculpteur. Après des études de sculpture et de dessin aux Beaux-Arts de Montpellier et à l’École de Formation Artistique de Fontcarrade, elle débute sa carrière à Paris en se spécialisant dans la fabrication de boutons en céramique dorée pour la haute couture. En 1946, elle revient en Camargue pour fonder son propre atelier de céramique, d’abord connu pour ses poteries avant de se consacrer à la joaillerie distribuée par Souleiado. Son travail s’oriente ensuite vers les accessoires du quotidien, notamment pour les femmes nouvellement affranchies, sans signer ses créations pour préserver son anonymat. En 1951, elle épouse Maurice Figère qui l’assiste dans son travail artistique. Leur vie d’artiste est rythmée par les voyages et l’inspiration, incarnant un univers joyeux et coloré, très tôt, elle manifeste une fascination pour les formes et les matières. Elle étudie les arts décoratifs à Montpellier avant de s’installer dans son atelier près de Lunel, où elle commence à expérimenter avec la céramique.
Une carrière discrète mais influente, Mithé Espelt a toujours privilégié la création à la notoriété. Elle évitait volontairement de signer ses œuvres, souhaitant que ses créations parlent d’elles-mêmes. Son travail a été apprécié par des amateurs d’art et des designers sans qu’elle ne recherche activement la lumière médiatique. C’est cette discrétion qui a contribué à l’aura mystérieuse de son œuvre.
Mithé Espelt travaillera jusqu’en 2000. Elle décèdera en 2020.
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